Ayant grandi avec ces poupées de papier à découper, tandis que les femmes de la maison s’immergeaient dans la nécessité créative de coudre, je suis devenue obsédée par la présence fantomatique des mannequins et des silhouettes de robes. Dans ces œuvres, j’ai remplacé le fil et l’aiguille par de la peinture, des pastels, des crayons, des rouleaux, des étampes de pomme de terre et des éponges, afin de recréer les piqûres et les assemblages de tissu, dans une tentative de « coudre » de façon non conforme.